AccueilRhôneA Villefranche-sur-Saône, l'Hôpital Nord-Ouest change de visage

A Villefranche-sur-Saône, l'Hôpital Nord-Ouest change de visage

Trois ans de travaux auront été nécessaires pour que deux des nouveaux bâtiments de l'Hôpital Nord-Ouest de Villefranche-sur-Saône sortent de terre.
A Villefranche-sur-Saône, l'Hôpital Nord-Ouest change de visage

Rhône Publié le , Fabrice PETIT

L'hôpital de Villefranche, installé depuis le début des années 80 à Gleizé, connaît depuis quelque temps une hausse de ses activités qui rendait impérative une extension de sa surface. Après plusieurs agrandissements, un chantier d'envergure a été initié il y a trois ans et a été livré il y a quelques semaines.

23 500 m2 d'agrandissement créés pour l'Hôpital Nord-Ouest

"Nos objectifs étaient d'augmenter nos offres de prises en charge à destination des patients, explique Marie-Pierre Bongiovanni-Vergez, directrice générale de l'Hôpital Nord-Ouest, mais aussi d'améliorer les conditions de travail de nos personnels." Au total, ce sont ainsi 23 500 m2 d'agrandissement qui ont été créés, pour un montant qui avoisine les 79 M€.

Un chantier titanesque qui a transformé le visage de l'établissement, dont les premiers changements avaient été initiés avec le parvis descendu d'un niveau et la mise en travaux des deux premières constructions sur la droite de l'entrée, en extension directe du bâtiment Duquesne.

L'ancienne pharmacie datait du Moyen Age"

Outre le bâti, de nombreux investissements techniques ont été réalisés. Le laboratoire qui s'étend désormais sur 1 300 m2 a été automatisé pour accélérer le diagnostic avec un système qui distribue les échantillons à analyser entre deux automates de biochimie.

La pharmacie a elle aussi été robotisée. "L'ancienne datait du Moyen Age", ironise son responsable Hervé Bontemps, également vice-président de la commission médicale d'établissement. On est loin de l'apothicairerie, mais plutôt d'une installation futuriste où 35 000 boites de médicaments sont stockées et gérées automatiquement par deux robots qui préparent les commandes des services.

Pour les doses unitaires, un autre système lui aussi robotisé prépare les prescriptions et un second les piluliers, pour l'instant à destination de la résidence Pierre-de-Beaujeu. Un système qui permet de réduire à minima les erreurs de préparation.

200 modules bois

La visite de l'établissement était suivie par Philippe Cervantes, d'A+ architecture, qui avait en charge la conception du bâti, mais aussi des représentants de Bouygues bâtiments Sud-Est.

L'occasion de revenir sur la solution apportée pour la construction du Grand pavillon, lancée en mai 2020 et sortie de terre en neuf mois. Un véritable défi en période de pandémie. Le bâtiment abrite les consultations de chirurgie et d'anesthésie, pour mieux répondre aux besoins des patients sans avoir à les envoyer dans les différents services, permettant ainsi de répondre aux normes que l'établissement s'est imposées.

C'est une construction modulaire composée de 200 modules bois associés à des fondations, cages d'escaliers, ascenseurs et unités de radiologie en béton, sur quatre niveaux totalisant 5 600 m2 de surface. Il est en activité depuis novembre 2021.

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