Après la spectaculaire hausse de 2020, le marché français du brciolage a connu une nouvelle hausse en 2021, avec un chiffre d'affaires de 34 Md€, soit une croissance de 10,2%.
Cette embellie du marché tient à la conjugaison de différents éléments : des périodes de confinement, sans oublier l’inflation la réserve d’épargne, les transactions immobilières dans l’ancien, ou encore le télétravail.
Les grandes surfaces de bricolage profitent de l'embellie
C’est ce qu’indique Juliette Lauzac, en charge d’une étude menée par Inoha (Industriels du nouvel habitat) et la FMB (Fédération des magasins de bricolage) : "Poursuivant la tendance de 2020, la réserve d’épargne des Français reste forte. Les ventes immobilières dans l’ancien demeurent à des niveaux record (dépassant 1,2 millions de transactions). Enfin, tous les changements de comportements liés à la crise sanitaire et, en particulier, le repli sur le foyer, le report de certaines activités de loisirs sur celles de bricolage et de jardinage ainsi que l’installation du télétravail dans la durée ont participé au maintien du secteur."
"Deux autres facteurs ont également joué en faveur du marché : l’activité dynamique de l’artisanat associée à la montée en compétence des particuliers en bricolage qui entreprennent de plus en plus de travaux lourds, face à des délais d’intervention qui ne cessent de s’allonger chez les artisans. Ce dernier élément est un réel levier pour les années à venir."
Contrairement à 2020 où le confinement avait favorisé l’e-commerce, l’équilibre revient entre les différents acteurs et profite aux grandes surfaces de bricolage (+11%). On notera que ces dernières s’installent fortement dans le paysage de la vente en ligne, où elles représentent 4% de parts du marché global, soit une hausse de +32%, supérieure à celle des pure players (+7%). Cela illustre le succès de leur stratégie omnicanal.