Six mois de moins pour se préparer alors que la plupart des professionnels des travaux publics et du bâtiment expliquent que les engins écologiques ne sont pas disponibles à l'heure actuelle, pour suppléer la suppression de cet avantage fiscal. Laquelle mesure va entraîner des surcoûts de carburants considérables pesant sur les entreprises. De quoi déclencher la colère de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), qui a réagi par communiqué de presse.
« Une charge supplémentaire de 700 millions d'euros en année pleine » estime la FRTP. La Fédération française du bâtiment (FFB) a dénoncé, pour sa part, un « non-sens absolu » sur les réseaux sociaux.
Et la chambre nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP) « exige le respect des engagements du gouvernement » ; la présidente de la CNATP, Françoise Despret, devait demander des explications à Bruno Lemaire mardi dernier lors de sa rencontre prévue à Bercy, à l'heure où nous imprimons ces lignes .
ES