Réuni mardi 5 avril à l’hôtel de Région, le cluster Indura a profité d’une journée consacrée à la décarbonation des infrastructures pour se choisir un nouveau président. Après cinq années de mandat, Paul Galonnier a cédé son fauteuil à Cédric Moscatelli, directeur général du groupe CAN. Implanté à Mirmande, dans la Drôme, et spécialisé dans les travaux spéciaux et difficiles d’accès, CAN emploie 500 salariés et réalise 70 M€ de chiffre d’affaires.
Le cluster Indura veut "limiter l'empreinte carbone dans la construction"
Pour lancer ce mandat, Cédric Moscatelli a défini une feuille de route qui s’appuiera sur trois axes stratégiques représentant autant de défis à relever : carbone, climat, numérique. "Nous devons continuer d’œuvrer à la limitation de l’empreinte carbone de la construction à l’usage", confirme-t-il. Pour cela, le nouveau président du cluster Indura propose notamment d’adosser la démarche sur la plateforme régionale I-MAST (innovation matériaux et structures), qui travaille, entre autres, la durabilité des ouvrages et le recyclage des matériaux routiers.
Sur la question du climat, le cluster Indura cherchera à adapter et développer un savoir-faire pour parer aux impacts du changement d’ores et déjà en cours. "Nous allons notamment travailler sur des projets liés à l’économie circulaire et nous planchons sur la lutte contre les ilots de chaleur urbains", précise Cédric Moscatelli.
Enfin, le développement du numérique sera abordé au travers de plusieurs projets : mutualisation des données du programme IDfriches, éclairage et équipements dans les tunnels, utilisation de l’intelligence artificielle dans le contexte des risques géologiques…