Imaginer l'avenir de la Grande porte des Alpes, un territoire stratégique de 1350 hectares, qui héberge 350 entreprises et accueille chaque jour 12 700 salariés. Voilà la mission des trois équipes européennes - équipe Devillers et associés, 51N4E, équipe Lafayette architecture - retenues pour travailler sur la consultation internationale d'urbanisme ouverte ce mercredi 6 juillet.
Engager des transitions pour la Grande porte des Alpes
"C'est un territoire très important au sein de la Métropole de Lyon, explique Béatrice Vessiller, vice-présidente en charge de l'urbanisme. Encore plus en cette période où nous devons engager des transitions et des transormations majeures, et des ruptures dans la vision que l'on a du développement territorial et de l'aménagement."
Il faut dire que le secteur de la Grande porte des Alpes s'est développé, durant 50 ans, grâce à des logiques qui semblent obsolètes aujourd'hui pour la Métropole, notamment une urbanisation avec des juxtapositions successives (aéroport, zone commerciale, zones d'activités, habitat social, autoroute...).
"Un territoire résilient et adapté aux enjeux"
Alors, pour repenser la Grande porte des Alpes, la Métropole de Lyon a fait appel à trois équipes, qui rassemblent des spécialistes de l'urbanisme, du paysage, de la programmation commerciale, des mobilités, des politiques publiques... "Elles vont pouvoir réflechir à l'avenir de cette Grande porte des Alpes, à horizon 2030, 2040 et 2050, pour qu'ensemble, nous en fassions un territoire résilient et adapté aux enjeux du réchauffement climatique, de la qualité de vie, de la sobriété foncière et de la mixité des fonctions."
Les trois groupements vont travailler pendant une année, via cinq séminaires et conférences ouvertes au public. Elles pourront développer leur vision dans une démarche propsective.
Ces équipes seront encadrées par une comité scientifique présidé par Michel Lussault (géographe et enseignant-chercheur à l'Univeristé de Lyon). Une mise en valeur de ce travail est prévue pour l'automne 2023. Coût total de l'opération, 600 000 €.