Création d'emplois, qualité de vie au travail, insertion et baisse des émissions de carbone : concrètement, les entreprises accompagnées via le fonds d'investissement Eiffel Impact Debt, strictement réservé aux investisseurs institutionnels, verront leurs taux d'intérêt varier en fonction de la réalisation de ces objectifs sociétaux ou environnementaux.
Le premier investissement, réalisé par le fonds et signé le 28 janvier au ministère du Travail, s'inscrit pleinement dans ce cadre-là. En effet, le fonds a financé le groupe Bertrand dans le cadre de son acquisition de Léon de Bruxelles. Financement soumis à trois objectifs extra-financiers : générer au moins 3 500 créations nettes d'emplois en France sur la durée du financement ; maintenir un taux de contrats à durée indéterminée dans les effectifs d'au moins 94 % pendant la durée du financement dans les restaurants gérés par le groupe Bertrand ; maintenir un taux de contrats à durée indéterminée parmi les nouveaux emplois créés d'au moins 95 % pendant la durée du financement.
« J'ai toujours considéré que la finance avait un rôle clef à jouer pour organiser un capitalisme durable. Les grands investisseurs financiers constituent un levier puissant. Je salue l'initiative d'Eiffel Investment Group, l'engagement des 10 grands investisseurs institutionnels français qui financent le fonds, et la première opération qui crée un alignement parfait entre durabilité de l'emploi et performance financière », souligne la ministre du Travail Muriel Pénicaud.