L’objectif de la convention, signée ce vendredi 21 octobre par Samuel Minot, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole, et Jacky Ménichon, président de la Communauté de communes Saône Beaujolais, est de formaliser un engagement au terme duquel la commande publique doit privilégier "l’offre la mieux disante au détriment de l’offre la moins disante", de manière à "sauvegarder les entreprises et l’emploi local".
Marchés publics : privilégier la proximité au prix
Les marchés passés par les collectivités locales sont, selon Samuel Minot, essentiels pour les entreprises puisqu’ils représentent 80 % de l’activité travaux publics et 20 % de celle du secteur du bâtiment.
Désormais, Jacky Ménichon a précisé que, dans les grilles d’analyse des offres, la technicité (et la proximité) des soumissionnaires représenterait 60 % de la décision et le prix 40 %, inversant ainsi les rapports de force de la grille précédente.
Car ce sont bien les conditions économiques du moment qui influent sur les décisions, notamment les hausses très importantes du coût de l’énergie. Et tous les métiers sont concernés.
L’impact financier est sensible sur la trésorerie des entreprises parfois affaiblies par le début de remboursement des PGE (Prêts garantis par l’Etat). De fait, pour l’ensemble des 100 entreprises présentes ce vendredi soir à Quincié-en-Beaujolais, lors de la signature de la convention, ainsi que pour les élus participants à cette réunion, tout le monde doit s’adapter. Le secteur du BTP, particulièrement concerné, mais également les collectivités locales.