Quartier de ville, quartier à vivre, la Part-Dieu est l'objet de nombreux enjeux métropolitains : développement durable, développement économique, mobilité, accession au logement… Sont annoncés deux fois plus d'emplois (+ 40 000, sur une base actuelle de 53 000), plus de voyageurs par jour dans une gare actuellement saturée et en voie de reconstruction (220 000, contre 120 000 actuellement), ainsi que la construction de 650 000 m2 supplémentaires. Des tranches de 150 000 m2 et 250 000 m2 seront livrées avant 2020. Quant au centre commercial de la Part-Dieu, l'un des plus innovants d'Europe, ses 36 millions de visiteurs annuels devraient également croître largement. En d'autres termes, la Part-Dieu représente une importante face de ce que l'on peut imaginer demain en matière d'urbanisme et de vie de quartier.
Autre sujet de satisfaction, malgré d'importants désagréments dus à des travaux tous azimuts (création d'une nouvelle trémie, démolition de nombreux bâtiments dont une partie de la gare, constructions diverses…), la Part-Dieu continue à vivre. Certes avec certaines difficultés, mais la confiance reste de mise – il n'y a qu'à voir ces commerçants qui se sont installés avant la fin définitive des travaux. Notons au passage l'importance des PPP (partenariats publics-privés), symboles d'une véritable synergie entre tous ces acteurs. Pour Georges Képénékian, ce pari de transformation au cœur de cette immense surface doit apporter une meilleure qualité de vie à long terme (2030-2040), due à une plus grande végétalisation, de meilleurs déplacements et l'arrivée de nouveaux commerces et services dont la bibliothèque et l'auditorium seront les phares culturels. Décidément, en se reconstruisant selon une nouvelle vision, la Part-Dieu se réinvente !