Aujourd’hui Firalp est un acteur majeur dans le secteur des travaux publics dans la région et en France. Comment résumer votre politique prévention-sécurité ?
Benoit Dealessandri, chef de projet qualité, sécurité, environnement (QSE) pour le groupe Firalp : C’est la valeur numéro une de l’entreprise, et depuis très longtemps. Notre engagement est très fort, de la direction jusqu’aux chantiers. Notre politique se traduit par une volonté d’être le plus exemplaire possible. Ça passe par des choses très simples : la propreté et le rangement. Mais ce sont aussi des actions concrètes mises en place chaque jour dans toutes nos filiales, comme le fait de se garer toujours en marche arrière.
Firalp "instaure des échauffements sur les chantiers"
Quels sont les principaux risques liés aux différentes professions du groupe Firalp ?
Tout dépend si on parle de fréquence, de gravité ou de gravité potentielle. Mais globalement, notre risque numéro un c’est le risque routier avec la proximité engin piéton. Après, il y a les chutes de plain-pied qui reviennent assez fréquemment. Pour les éviter, nous poussons nos salariés à apporter une vraie attention au rangement sur les chantiers ou les bases de vie. Et nous avons aussi, depuis le 1er avril, rendu le casque avec jugulaire obligatoire pour tous nos collaborateurs.
@Firalp
Avez-vous mis en place d’autres nouveautés récemment ?
Oui. Nous avons instauré des échauffements sur chantier, à travers huit exercices conçus avec une ostéopathe. C’est quelque chose qui se faisait déjà dans quelques agences depuis deux ans mais nous voulons généraliser cela. Pour le moment, ça se fait une fois par semaine. L’idée est de créer une vraie adhésion, pas d’imposer, avec comme objectif final d’éliminer tous ces petits accidents de gestes et postures qui arrivent encore trop souvent.