Les acquisitions successives du chinois Safety-INXS, au printemps 2021, puis plus récemment de Weltek, au début du mois d’avril, ont permis à Coverguard d’enrichir son offre d’équipements de protection. Dans l’univers des gants, pour le premier, et dans celui des casques, pour le second.
Coverguard, spécialisé dans la chaussure et le gant
Avec ces deux opérations, le groupe présidé par Brice de la Morandière a conforté ses positions dans deux des cinq grandes familles de produit qu’il développe : protection de la main, de la tête (optique et casques), du pied, du corps avec des vêtements professionnels et, enfin, une gamme anti-chutes. "Les deux univers dans lesquels nous sommes le plus reconnus et sur lesquels nous voulons nous développer en priorité sont la chaussure et le gant", précise Morgane Lucas, directrice de la communication.
À partir des Échets, où sont installés le siège du groupe et de ses filiales françaises, Coverguard lance tous les ans plus d’une centaine de nouveautés. Avec la volonté de développer des gammes de produits écoresponsables à moindre impact sur l’environnement. Pour cela, le groupe utilise notamment des technologies mettant en œuvre des matières premières naturelles : amidon de maïs, graphène, particules de roches volcaniques… "C’est notre façon d’être innovants et en symbiose avec l’environnement", explique Morgane Lucas.
Cette démarche correspond à la fois à une conviction fortement ancrée dans les valeurs de l’entreprise et à une initiative citoyenne. C’est également une façon de répondre à la demande de certains clients, cette dimension étant parfois intégrée comme critère dans des appels d’offres. Notamment dans le secteur du BTP, qui représente environ la moitié des 160 M€ de chiffre d’affaires réalisés par Coverguard.
Une stratégie qui irrigue les nouveaux produits
Lancés il y a quelques mois, les produits Jaga, Python et Sumi, qui sont aussi bien adaptés aux environnements chauds que froids, ont été mis au point dans une logique d’écoresponsabilité. Le premier est développé avec du polyester recyclé. Et la technologie 37,5 qui le compose est le fruit de l’intégration de minéraux volcaniques actifs intégrés à la fibre. Ces tee-shirts permettent non seulement de maintenir la température au niveau optimal de 37,5°, mais ils assurent également une fonction de récupération d’énergie pour réchauffer le corps.
Imperméable, la veste Python est aussi fabriquée à partir d’une matière principale 100 % recyclée, à laquelle a été ajouté du graphène. Ce matériau, le plus léger, le plus résistant et le plus conducteur identifié à ce jour, tient son nom du graphite, un minéral naturel dont il est dérivé. Totalement invisible et constitué d’une seule épaisseur d’atomes de carbone, il prend la forme d’une couche extrêmement fine, assurant ainsi la légèreté du produit final. "Conducteur, il permet de dissiper les charges électrostatiques", précise Morgane Lucas.
Bientôt une semelle made in Coverguard
Sumi, dernier élément de cette nouvelle famille de produits, est issu de la technologie Sorona. Ce produit innovant est constitué en partie de fibres polyester issues de matières renouvelables. "Cette technologie est choisie pour créer des produits isolants performants et de longue durée", ajoute la directrice de la communication de Coverguard.
La même logique devrait irriguer les prochaines innovations en gestation. Ainsi, le groupe devrait lancer, dès l’automne prochain, sa propre semelle pour sa gamme de chaussures.
