Pour Fibois Auvergne-Rhône-Alpes, 2022 avait plutôt bien démarré avant d'être marqué du sceau de l'incertitude. "Nous avons subi un fort ralentissement sur la deuxième partie de l'année, indique Marinade Feuillade, déléguée générale de Fibois Aura. C'est le milieu de la construction qui a rencontré le plus de difficultés."
"Nous risquons de subir l'augmentation des coûts de l'énergie"
Pour la représentante de Fibois, "2023 s'annonce un peu en demi-teinte. Il y a de bonnes perspectives sur l'emballage même si nous risquons de subir l'augmentation des coûts de l'énergie. Les grandes scieries essayent d'ailleurs de pallier ce problème en produisant elles-mêmes leur énergie, en se procurant des systèmes de cogénération. Nous essayons également de mettre cela en place pour les plus petites structures."
Mais l'autre problème rencontré par la filière reste la pénurie de main-d'œuvre. "Cette problématique a souvent poussé des entreprises à refuser des chantiers à cause de cette pénurie." Pourtant, pour Marinette Feuillade, le bois est une "filière d'avenir et beaucoup de réglementations vont désormais dans notre sens, comme la RE2020".