« La crise sanitaire n’a pas pesé jusque-là sur l’activité de nos entreprises, ni sur les projets d’innovation, et je ne pense pas que la donne change brutalement à ce niveau-là. En revanche, la mission de notre cluster, qui a pour vocation d’animer l’écosystème des concepteurs et constructeurs d’infrastructures de transport et de l’énergie, n’est pas facilitée par les impératifs de distanciation physique. La covid coupe les liens sociaux entre les gens ; voilà donc la principale difficulté à laquelle nous serons encore confrontés en 2022. Car c’est dans les lieux d’échange que sortent les idées, que se créent les partenariats, que sont initiés les projets de recherche et les financements associés… Cela se traduira concrètement dès ce début d’année avec l’organisation d’Infra Bim Open. Ce congrès technique international dédié à tous les acteurs des infrastructures sera organisé en France pour la première fois de son histoire. Et c’est à Lyon que ce grand rendez-vous se tiendra du 10 au 12 janvier. Mais nous allons malheureusement être obligés de jongler entre présentiel et distanciel. Nous attendions plus de 500 personnes et finalement nous devrions réunir entre 150 et 200 personnes seulement dans le meilleur des cas. Peut-être même devrons nous organiser l’événement intégralement en distanciel. Certes c’est un moindre mal, mais nous perdons la qualité des échanges. Et à long terme je crains que les bonnes volontés s’épuisent petit à petit. »
Prospective 2022 / Paul Galonnier : "Difficile de créer du lien en distanciel"
Pour le président du cluster Indura, la qualité des échanges entre acteurs de la conception et de la réalisation des infrastructures est forcément impactée par les obligations de distanciation physique.

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