La Métropole de Lyon, l'Agence de l'eau Rhône Méditeranée Corse et 21 autres partenaires ont co-signé lundi 5 septembre à Lyon un contrat chiffré à 100 millions d'euros sur trois ans (2022-2024). Les deux contributeurs majeurs, la Métropole de Lyon et l'Agence de l'eau, financeront à hauteurs respectives de 65 et 29 millions d'euros un catalogue de 123 actions, regroupées en quatre axes.
Si la protection et la restauration des milieux aquatiques et des zones humides (5,8 millions d'euros) et la sensibilisation et l'éducation aux enjeux de l'eau (1,4 million d'euros) apparaissent incontournables, ce contrat repose avant tout sur deux autres piliers : la préservation de la quantité et de la qualité de la ressource en eau d'une part (40,5 millions d'euros), la capacité collective à rendre la ville plus perméable d'autre part (54 millions d'euros). Un véritable "changement de paradigme" de l'avis général.
Lourds travaux dans les stations de traitement des eaux de Pierre-Bénite et Meyzieu
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, a cité quelques actions emblématiques à venir, à commencer par les travaux de modernisation des stations de traitement des eaux de Pierre-Bénite et Meyzieu pour un montant total de 18 millions d'euros.
Mais c'est au volet "ville perméable" que la Métropole de Lyon entend jouer les pionnières, avec plus de la moitié du budget dédié. 130 hectares pourront être désimpermabilisés à travers ce contrat, des cours d'écoles aux parkings des logements sociaux en passant par les abords des lignes de tramway ou les travaux des Voies lyonnaises.
"On souhaite d'ailleurs aller plus loin, on vise 400 hectares dans ce mandat", a glissé Bruno Bernard. Soit l'équivalent d'environ 600 terrains de football.