Avec 1,5 M€ d'investissements, la nouvelle station GNV (Gaz naturel de ville) de la Tronche, située à l'entrée de l'autoroute menant à Chambéry, représente un atout de poids dans la transition énergétique de la métropole. Bientôt rejointe par celle de Saint-Égrève, elle sera équipée de trois pistes de recharge pour les poids lourds. L'installation devrait être utilisée par les camions qui se rendent au centre de traitement de déchets Athanor.
Les multiples atouts du GNV, qui produit notamment moins de bruit et moins de pollution, ont également séduit les équipes du centre hospitalier universitaire de Grenoble. Sa chargée des déplacements confirme : « À mon sens et dans une analyse globale, le GNV a une empreinte moins importante que le véhicule électrique ». Le président de GEG, Vincent Fristot, a aussi défendu l'idée que « nous passons un cap avec nos stations pour les camions. C'est une alternative qui permet de répondre aux besoins et qui nous permet de nous diriger vers un gaz décarboné ». En effet, une partie du gaz réinjecté dans les véhicules a été produit par Aquabiogaz, une filiale de GEG qui produit du biométhane grâce à la station d'épuration de la métropole, Aquapole.
La station permettra un rechargement des véhicules en sept minutes. « À moyen terme, nous estimons que 100 véhicules par jour vont venir pour se recharger », explique GEG. Pour l'Ademe, qui a participé au financement, un important travail a été mis en œuvre afin de jalonner la région de ces stations. De leur côté, les élus métropolitains, par la voix de Christophe Ferrari, ont affirmé que « les freins sont bien souvent des opportunités pour opérer un changement. Ce sujet a dépassé le simple stade de l'expérimentation ».
Les travaux de cette dernière station ont débuté au cours du mois de février et devraient s'achever en septembre prochain.